.De ses dernières larmes à sa plus grande inspiration Vianney partage avec vous ses meilleurs souvenirs musicaux dans son interview
Face Cachée pour
Playlist Radio.
Le premier album que tu as acheté ?
Sum 41 -"Does This Look Infected?"
Un album excellent !Du punk rock, à tendance métal sur cet album là, mais on était beaucoup à écouter Sum 41 à l'époque.
Ton premier concert ?
En vrai, c'était Shaka Ponk, je crois.
L'artiste qui t'a donné envie de faire de la musique ?
Neil Young, pour un album qu'il a sorti, qui s'appelle “Harvest” et qui a vraiment changé ma vie et celle de millions de gens, je crois. Il a dessiné beaucoup de carrières de chansonnier, il nous a donné envie à beaucoup d'entre nous.
La chanson qui te plonge en enfance ?
Barbara, je pense que ça me fait à la fois remonter mon père, ma grand mère, mes frères, moi adolescent...
Donc peut-être que Barbara ça peut facilement me foutre les larmes.
L'artiste le plus spectaculaire ?
Je dirais que le plus spectaculaire, pour moi, c'est Prince. Même si on n'aime pas les musiques, parce que mélodiquement c'est pas forcément accessible, mais un mec qui sait tout jouer, de ce niveau là,de la batterie, de la guitare et de la basse, qui a ce charisme là, qui sait danser à ce point, chanter comme ça...
J'aurais pu dire Michael Jackson, mais il ne jouait pas comme jouait Prince de tous ces instruments.
Et ça c'est un truc, pour moi, qui fait une énorme différence.
Le plus grand guitariste de tout les temps ?
Il faut se rappeler de Jimi, quand même, Jimi Hendrix. C'est mystérieux Jimi, je pense qu'on peut facilement se dire "mais attends ça je peux le faire un travaillant”, un mec qui joue bien de la gratte.
Mais c'est l'âme qu'il avait quand il jouait, c'est le placement...
Il y a une dimension mystérieuse. Le mystère chez les guitaristes, moi c'est ça qui me touche le plus.
Il y a des mecs, techniquement, bien meilleurs que Jimi Hendrix, mais comment son âme transpire dans ce qu'il fait, la liberté qu'il y a chez Jimi, c'est ça qui est dingue !
C'est ça qui est très rare.
L'artiste que tu aurais voulu voir en concert ?
Il y a un artiste que j'aurais adoré voir, qui est décédé et que j'aimerais trop ressusciter, c'est Jeff Buckley.
J'ai beaucoup écouté Jeff Buckley. Un mec qui était si gracieux et tellement rock à la fois, tellement dark en même temps.
Lui, j'aurais adoré adoré le voir. Lui ,j'aimerais bien le ressusciter.
L'artiste avec qui partager une conversation ?
Jacques Brel.
Il avait l'air d'avoir tant de choses à dire, et puis je m'identifie beaucoup à lui pour des choix de vie.
Ce gars, il a choisi la liberté à un moment donné, absolue, peut-être un peu trop extrême, mais c'est révélateur, je crois, d'une profondeur qu'il devait avoir. C'est pour ça que j'aimerais bien boire des coups avec lui.
En plus boire une bière avec un Belge, c'est toujours une bonne idée.
Ton plaisir coupable ?
J'en ai une là, dans ma playlist, que je n'assume pas d'écouter parce que c'est le dernier album de McFly et Carlito.
Et la chanson c'est... C'est surtout pour ça que je n'arrive pas à assumer... C'est que ça s'appelle "Je ne suis pas chauve" et c'est très drôle !
C'est sur les mecs qui sont dans le déni sur la perte de cheveux. J'ai pas mal de copains concernés et puis peut-être moi un petit peu... Donc je partage cette chanson allègrement en ce moment.
La musique qui te représente le mieux ?
Il y a une chanson qui s'appelle Saltimbanques, de Maxime Le Forestier. Et puis cette chanson, je dirais que c'est elle qui m'accompagne tout le temps, parce que dedans il y a une phrase, il dit :
"Mon numéro n'est pas fameux, mais je jongle avec ce que je peux."
Et moi, ça c'est toute ma vie. Je ne suis pas Paul McCartney, mais je fais comme je peux avec ce que ce que j'ai comme capacité.
Et avec mes armes, je bricole.
Et "Saltimbanque", cette chanson de Maxime Le Forestier, elle raconte ça et je me suis toujours identifié à ces paroles là.